11/22/2019
“…a perfect pop bubble in an era that was less so.”
On 180 Gram Turntables —
Happy Mondays, The Comateens, The Clash… vinyl selection of the week.
The first maxis of the hard-time fools of the suburbs of “Madchester”, the brief integral of a cult and dance group of the 80s, the entrance with fanfare of Strummer and company in the post-punk era… The best of the vinyl news selected by 180 grams and, this week, the record store St. Ann’s Records, in Nantes.
The COLLECTION The Comateens
“1980-1985” (Tricatel)
They’ve been off the radar for centuries to reappear by surprise, this fall, on a Parisian stage with their faithful admirer Etienne Daho, who was celebrating his Eden. As the title of the elegant reissue of their work on Bertrand Burgalat’s label indicates (available 11/29/19), Comateens have gone wild in the battered landscape of after-punk New York. 1980 for the beginning, 1985 for the end. And nothing but three albums of speedy, gaunt, addictive pop, gathered here in a single collection that revives the memory of intense evenings and allows us to relive, playfully, this short saga of which the French were fond.
Comateens (Tricatel)
The first album bears the name with which they made a place in New York clubs. Two brothers, one named North, the other West, an emaciated girl from the Hispanic neighborhoods north of Manhattan and a drum machine. The girl, Lyn T. Byrd, wore shades at night and played bewitching patterns on a rudimentary synth. Hits right away, songs to dance, like the timeless Ghosts, supernatural romance mounted on a hail of guitars, a jumping cover of Bowie (TVC 15), a re-reading of Summer In The City by Lovin Spoonful. The innocence of the 60s in the ravaged metropolis of the 80s.
Pictures on a String (Tricatel)
The story continues on a tempo always in a hurry, without variation of style, with a second album that relies on the unstoppable Get Off My Case, energetic dance machine enriched with Latin percussion, distant screams and squeaky synths. Everything is more assured, the melodies are growing, eccentricity asserts itself, lyricism too (The Late Mistake), a perfect pop bubble in an era that was less so.
A third disc closes the retrospective, brings a rather dry end to the story. The trio separated, after one of the brothers died of an overdose in 1987. It’s already far away.
This article was translated from the original French.
Sur Les Platines de 180 gr
Happy Mondays, Comateens, The Clash… la sélection vinyle de la semaine
Les premiers maxis des durs dingues des faubourgs de “Madchester”, la brève intégrale d’un groupe culte et dansant des années 80, l’entrée en fanfare de Strummer et cie dans l’ère de l’après-punk… Le meilleur de l’actualité vinyle sélectionné par 180 gr. et, cette semaine, le disquaire St Ann’s Records, à Nantes.
LA COLLECTION Comateens
“1980-1985” (Tricatel)
Ils ont disparu des radars depuis des siècles pour réapparaître par surprise, cet automne, sur une scène parisienne en compagnie de leur fidèle admirateur Etienne Daho qui fêtait son Eden. Comme l’indique le titre de l’élégante réédition de leur œuvre sur le label de Bertrand Burgalat (disponible le 29 novembre), les Comateens sont passés en coup de vent dans le paysage déglingué du New York de l’after-punk. 1980 pour le début, 1985 pour la fin. Point. Et rien que trois albums de pop speedée, décharnée, addictive, rassemblés ici en un seul recueil qui ravive le souvenir d’intenses soirées et permet de revivre, enjoué, cette courte saga dont les Français furent friands.
Comateens (Tricatel)
Le premier album porte le nom avec lequel ils se sont faits une place dans les clubs new yorkais. Deux frères, l’un baptisé North, l’autre West, une fille émaciée des quartiers hispaniques au nord de Manhattan et une boîte à rythmes. La fille, Lyn Byrd, portait des lunettes noires la nuit et jouait des motifs ensorcelants sur un synthé rudimentaire. Des tubes tout de suite, des chansons pour danser, comme l’indémodable 8, romance surnaturelle montée sur une grêle de guitares, une reprise sautillante de Bowie (TVC 15), une relecture de Summer in The City des Lovin Spoonful. L’innocence des années 60 dans la métropole ravagée des années 80.
Pictures on a String (Tricatel)
L’histoire se poursuit sur un tempo toujours pressé, sans variation de style, avec un deuxième album qui s’appuie sur l’imparable Get Off My Case, énergique machine à danser enrichie de percussions latinos, de cris lointains et de synthés grinçants. Tout est plus assuré, les mélodies s’étoffent, l’excentricité s’affirme, le lyrisme aussi (The Late Mistake), une bulle pop parfaite dans une époque qui l’était moins. Un troisième disque – Deal With it – clôt la rétrospective, met un point final assez sec à l’histoire. Le trio se sépare, l’un des frères meurt d’overdose en 1987. C’est déjà loin.